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Dernière mise à jour le 11 juin 2024

Le « zéro déchet » c’était le thème du rendez-vous pro organisé ce mardi 18 octobre dans l’Aisne par la Chambre d’agriculture en partenariat avec l’ARVD. L’occasion d’exposer les nouveautés réglementaires sur les emballages avec l’évolution de la loi AGEC et de présenter des solutions concrètes.

Le choix d’un certain type d’emballage pour la vente a un impact direct sur l’organisation de la ferme et demande une réflexion approfondie dès le démarrage du projet. Les témoignages des producteurs interrogés lors de ce rendez-vous peuvent déjà vous aider dans votre réflexion. 

1 – La vente en VRAC 

C’est un mode de vente qui a le vent en poupe, on retrouve de plus en plus de rayon vrac dans les commerces mais en pratique, comment ça se passe ? 

En général le producteur possède son propre stock de contenants vides et propres ; lors du 1er achat le client paye ce récipient puis le ramènera pour ces prochaines courses. Le consommateur peut aussi venir directement avec son propre récipient dont il gère la propreté. En cas de doute sur la propreté le vendeur peut tout de même refuser le récipient et proposer l’un des siens. 

Le principal frein est le temps passé à la vente un peu plus long car il comprend le temps de remplissage des récipients en direct. Il faut aussi compter du temps supplémentaire en nettoyage pour toujours avoir des récipients propres d’avance pour les clients qui n’auraient pas le leur. Par contre ce temps-là est gagné en amont car les produits ne sont pas préconditionnés individuellement et ne nécessitent pas d’étiquetage individuel. 

2- Le système de pot verre en consigne. 

Le retour à la consigne est aussi dans l’air du temps et attire une partie des consommateurs. Une fois bien expliqué aux utilisateurs c’est un système qui fonctionne bien. 

En pratique cela demande aussi quelques adaptations : Le lave-vaisselle devient quasiment nécessaire pour un lavage et une désinfection optimale des contenants. Le matériel doit aussi être adapté pour éviter la pénibilité : chariot à roulettes, caisse plus petite… Il s’agit de ne pas se fatiguer deux fois plus ! Le gros bémol reste l’espace de stockage à prévoir, un pot en verre ça n’est pas empilable donc ça prend de l’espace et la trésorerie de départ à avancer car le pot est plus cher. Néanmoins c’est un investissement de départ, ensuite le besoin en emballage se réduit beaucoup il faut juste compter le renouvellement en cas de casse ou quand les pots ne sont pas rapportés. 

Finalement, c’est un bon moyen de responsabiliser les clients et de les faire revenir à la ferme ! 


Evidemment ces systèmes fonctionnent bien sur une vente en direct à la ferme ou sur les marchés mais s’adaptent difficilement à la vente en indirect ou en collectivité. Le choix de l’emballage doit aussi s’adapter au circuit de vente ! 

Contact : ARVD 03 21 60 57 22 - contact@adpl62.fr